jeudi 13 mars 2008

La pollution sur le Web... Un fléau grandissant...

Devrions-nous baliser ou encadrer le contenu diffusé sur Internet? Drôle de réflexion direz-vous puisque ce n'est pas une problématique que l'on entend parler souvent dans les quotidiens de chez-nous. Cependant, la problématique est bel et bien présente. Personnellement, je crois qu'un contrôle de l'information diffusée sur Internet serait approprié dans l'ère de la révolution informatique.

Pourriels, pornographie, arnaques, charlatans, et j'en passe. Voici probablement ce que vous recevez 15 fois par jour dans vos boîtes de réception de courriel. Ce fléau est présent sur Internet depuis longtemps mais, avec l'explosion des nouvelles TIC (technologies de l'information et des communications), il a pris énormément d'ampleur. De ce fait, on se retrouve joyeusement à naviguer sur le web et "Pouf!!" une fenêtre apparaît et c'est écrit: " You want your penis to become bigger???" C'est absurde! Imaginez les enfants en bas âge qui commencent à naviguer sur le web et qui tombent sur des publicités - ou devrais-je dire des atrocités - de la sorte!

Ce sont ces passes-droits qu'offre Internet qui font que l'on se retrouve avec des publicités que je juge comme étant malsaines, dans le contexte où elles sont diffusées. Le web non-contrôlé permet également des obscénités visuelles comme, par exemple, le fameux vidéo qui est très connu et réputé pour son contenu particulièrement répugnant et dégueulasse, «Two girls one cup». Je ne décrirai pas ici le contenu de ce vidéo, mais je peux vous jurer qu'il est dur sur le coeur. Ce vidéo est facilement trouvable sur n'importe quel moteur de recherche. C'est de l'indécence à l'état pur!

Maintenant que nous connaissons deux cas parmi tant d'autres, deux questions se posent. Premièrement, faut-il baliser ou encadrer le contenu diffusé sur Internet? Deuxièmement, quand la société finira par se lever et crier haut et fort son intolérance aux obscénités diffusées sur le web?

Pour la première question, je crois fortement qu'il faut encadrer le contenu diffusé sur Internet. Je suis un jeune qui, dans quelques années, deviendra père de famille et je ne veux pas que mes enfants soient exposés à du contenu où le manque de respect de l'être humain - et de la femme en particulier - est à l'honneur. Bien sûr, certains me diront qu'il est utopique de penser que l'on peut contrôler le contenu diffusé sur le web et encore plus utopique de vivre dans un monde où tous les hommes et les femmes vivront en harmonie. C'est vrai pour la deuxième affirmation. Pour ce qui est du contrôle de ce qui paraît sur le web, certaines agences gouvernementales ont développé des systèmes qui servent, pour le moment, à détecter les potentielles attaques terroristes via Internet. Eh oui, ces agences, canadiennes, américaines et britanniques, ont accès à chaque discussion, publication et consultation sur le web. Je serais personnellement satisfait si le gouvernement fédéral utilisait l'argent des contribuables de cette façon, soit prévenir et réprimer les obscénités sur le web, au lieu de se chicaner à savoir qui reversera le gouvernement, comment et pourquoi.

Pour ce qui est de la deuxième question, je crois que la société commence à se rendre compte de tous les déchets visuels, auditifs et intellectuels qui sont mis sur le net. Je crois très profondément qu'en émettant des opinions dans les médias, en écrivant au gouvernement et en étant actif dans la politique nationale, la population aura son mot à dire dans ce dossier et, un jour espérons-le, des mesures seront prises pour contrer ce fléau grandissant de notre société.

Michael Bond, étudiant au Collège d'Alma
bondmic88@gmail.com

jeudi 6 mars 2008

L'environnement n'est pas une priorité pour le gouvernement fédéral

Ron Thompson, commissaire fédéral à l'environnement, dresse un bilan bien peu reluisant concernant les actions - ou devrais-je dire l'inaction - du gouvernement actuel et de ses prédécesseurs libéraux. Le gouvernement Harper, depuis son élection, n'a pas tenu ses engagements en matière d'environnement. Il dénonce également le fait que la majorité des autres problèmes énoncés par ses prédecesseurs avaient été mis de côté et, de ce fait, n'avaient pas été réglés. Ces problèmes remontent aussi loin qu'en 2001, durant le règne de Jean Chrétien.

Le commissaire constate des retards notamment dans le nettoyage des Grands Lacs, le manque de surveillance des sanctuaires fauniques et le manque de volonté des ministères à faire une évaluation environnementale rigoureuse de leurs programmes.

Comment se fait-il que le gouvernement reste aussi inerte face aux demandes du peuple qu'il représente? Comment se fait-il qu'il continue de financer l'exploitation des sables bitumineux en Alberta?

Justement, parlons-en des sables bitumineux. L'extraction de ces sables ont un impact très élevé sur l'écosystème. Prenons, par exemple, l'Alberta. Dès l'ouverture d'une mine à ciel ouvert, l'extraction des sables bitumineux détruit complètement la forêt boréale dans la région où la mine est installée. Les compagnies minières prétendent que la forêt boréale sera resaurée après l'extraction. Cependant, dans la région de Fort McMurray, en Alberta, trente ans après l'ouverture de la première mine, il n'y a eu aucune restauration.

L'extraction des sables bitumineux relâche des agents polluants qui se dispersent dans l'air. Le méthane est l'un de ces agents. Lorsque l'on coupe les arbres pour extraire le sable, on retire également la tourbière qui se trouve dans la région de coupe. Les arbres et la tourbière sont des réserves naturelles de CO2. En retirant les tourbières et en coupant les arbres, il y a une augmentation des gaz à effets de serre qui brûlent la couche d'ozone. L'extraction d'un baril de sable bitumineux libère près de 80 kg de GES. En produisant un baril de pétrole extrait des sables bitumineux, on génère trois fois plus de gaz à effet de serre que la production de pétrole ordinaire.

De plus, pour produire un baril de pétrole extrait des sables bitumineux, il faut le nettoyer avec de l'eau chaude. Pour être plus précis, il faut cinq barils d'eau chaude pour nettoyer un baril de sable. Dire qu'on dépense l'eau douce de la sorte quand on commence à manquer d'eau potable.

Qu'est-ce que le gouvernement trouve à faire pour régler le problème? On continue à financer les compagnies de pétrole pour qu'il exploite les sables bitumineux en Alberta. C'est sûr! C'est payant! Cependant, on ne regarde pas les dépenses que cela engendre! Plus on intoxique les gens de ces régions, plus les urgences se remplissent, plus il y a de gens dans les hôpitaux. Ça coûte cher donner des soins à un patient! Mais ça, le gouvernement fédéral ne voit pas ça... Ou peut-être qu'il ne veut tout simplement pas le voir; ça ne serait pas bon pour les coffres de l'État!

Il faut que, en tant que citoyens responsables et avertis, l'on dénonce haut et fort l'inertie du gouvernement dans le dossier de l'environnement.

mercredi 5 mars 2008

Dossier de l'Aide Financière aux études: les étudiants sont-ils vraiment favorisés par ce programme?

Une fois de plus, le gouvernement met des bâtons dans les roues des milliers d'étudiants du Québec. Cette fois, ce sont les étudiants de la classe moyenne qui se retrouvent pénalisés par le régime d'aide financière aux études. Voici un portrait peu reluisant de ce programme.

Quelle est la mission de l'Aide financière aux études? Elle se résume ainsi: « favoriser l'accès aux études en offrant un régime d'aide financière adapté aux besoins de la population étudiante». Pourtant, le programme n'est pas si adapté aux besoins des étudiants. Premièrement, l'AFE ne permet pas d'assurer un niveau de vie décent aux étudiants bénéficiaires. En n'étant pas indexées chaque année, les dépenses admises dans le cadre de l'AFE privent les étudiants de 40M$ annuellement. Actuellement, le montant total octroyé par l'AFE, divisé par le nombre d'étudiants qui ont droit à l'AFE équivaut à environ 6$ par jour pour se nourrir. Le maximum d'aide mensuelle accordée est d'environ 700$ alors que le seuil de faible revenu établi par Statistiques Canada pour une personne seule est de 1150$ par mois. Est-ce que parce que nous sommes étudiants que nous devons vivre sous le seuil de faible revenu? Est-ce que le programme actuel de l'AFE assure des conditions nécessaires à la réussite de l'étudiant?

L'AFE n'assure définitivement pas aux étudiants les conditions nécessaires à leur réussite scolaire. Saviez-vous que la principale cause d'abandon des études est le manque de ressources financières? Ce phénomène n'est pas seulement présent chez les étudiants recevant de l'AFE mais également chez ceux qui ont été refusé à cause du niveau de leur revenu. De plus, le nombre d'heures consacrées à un travail rémunéré, s'il excède 15 heures par semaine, est un facteur important de ralentissement ou d'interruption des études. Plus un étudiant consacre des heures dans un emploi rémunéré, moins il lui en reste pour se consacrer à ses études. Donc, moins l'étudiant étudie, plus il augmente ses chances d'échouer.

Autre fait pertinent: l'AFE demande à des parents qui n'en ont pas les moyens de contribuer financièrement aux études de leur enfant. Saviez-vous que c'est à partir d'un revenu annuel de 30 000$ que l'on demande aux parents de payer pour les études de leur enfant? Saviez-vous également que ce revenu est en dessous du seuil de pauvreté? Est-ce normal que des parents, qui vivent sous le seuil de faible revenu, doivent être en mesure de payer pour que leurs enfants puissent avoir accès à des études postsecondaires? En plus de tout ça, 43% des étudiants se faisant refuser l'aide financière aux études à cause du revenu de leurs parents, ne reçoivent en réalité aucune aide de ceux-ci.

Pour les parents-étudiants monoparentaux, l'AFE considère toute pension alimentaire excédant 100$ par mois, comme un revenu. Ce qui veut dire que, pour une mère monoparentale qui reçoit 500$ par mois de pension alimentaire, 400$ de ces 500$ seront considérés comme un revenu pour la mère. Elle sera automatiquement pénalisée lorsqu'elle fera sa demande d'aide financière. Cela prive, en réalité, l'enfant de sommes qui lui sont destinées.

En terminant, les raisons énumérées plus haut démontrent que le programme d'aide financière aux études devrait être amélioré pour subvenir adéquatement aux besoins réels des étudiants des années 2000. Ce dossier reste à suivre d'ici les prochaines semaines...

Le PLC décidément désespéré...

Décidément, l'arène politique est maintenant la scène d'un « stand up» comique! Après les Conservateurs qui déposent le projet de loi C-10 sur la censure, les Néo-Démocrates qui ont trois ou quatre motions de blâme en banque pour renverser le gouvernement, voilà maintenant que les Libéraux entrent dans la danse. En effet, le PLC veut se venger d'avoir perdu les dernières élections fédérales non pas en visant le PCC mais en visant le Bloc et le NPD en déposant une motion de blâme à la Chambre des Communes.

Selon la Presse Canadienne, les Libéraux la déposeront ce jeudi. La motion est déposée contre les deux partis mentionnés «pour avoir fait tomber l'ancien gouvernement libéral en novembre 2005, permettant ainsi au parti de Stephen Harper de prendre le pouvoir». Le libellé se termine comme suit: «La Chambre des communes condamne les actions irresponsables et égoïstes du Parti néo-démocrate et du Bloc québécois le 25 novembre 2005, qui ont mené au pouvoir un gouvernement hostile aux droits et besoins des Canadiens vulnérables».

Pendant que le Canada connaît une crise du pétrole, que le prix des barils atteignent des prix records, que la communauté internationale se moque littéralement du Canada parce qu'il affirme ne pas pouvoir remplir les objectifs de Kyoto et que la mission en Afghanistan est sans cesse prolongée afin que de plus en plus de jeunes hommes «pètent» sur des mines antipersonnelles de l'autre côté de l'Atlantique, nos parlementaires jouent aux jeunes enfants frustrés d'avoir perdu leur «nanane», le pouvoir.

C'est vraiment à cela que servent nos impôts? À payer pour des représentants du peuple qui se chicanent pour un os? Si tel est le cas, aussi bien me donner le même salaire et sûrement que je pourrai me chicaner mieux qu'eux, BON!